• Y comme Yèvre-le-Châtel #ChallengeAZY comme Yèvre-le-Châtel #ChallengeAZ

    Y comme Yèvre-le-Châtel #ChallengeAZYèvre-le Châtel est un de mes villages préférés.
    C'est une commune magnifique, classée parmi les plus beaux villages de France et également labellisé "3 fleurs". Et de mon point de vue, c'est mérité. Situé dans le département du Loiret. de 1790 à 1801, la commune est rattachée au canton de Boynes dans le district de Pithivi
    ers. À partir de 1801, la commune est reversée dans le canton de Pithiviers.
    De 1926 à 1942, Yèvre-la-Ville et Yèvre-le-Châtel, comme toutes les communes du canton de Pithiviers, dépendantes depuis 1800 (an VIII) de l'arrondissement de Pithiviers, furent rattachées à l'arrondissement d'Orléans, durant la suppression temporaire de l'arrondissement. Actuellement, la commune appartient au canton de Malesherbes.

    La rivière qui traverse la commune s'appelle la Rimarde et, à son confluent avec l’Œuf, elle donne naissance à l’Esso
    nne. Jusqu’à la Révolution, c'est la Rimarde qui servait de frontière naturelle entre les évêchés de Sens et d’Orléans.  Aujourd’hui, elle marque la limite entre la Beauce et le Gâtinais.

    Dans mon arbre généalogique, la commune de Yèvre-le-Châtel est celle de deux branches essentielles à mon arbre, car ce sont deux branches directes, celle des LEGIVR
    E et celle des BERNAISSE (qui y sont arrivés à la fin du XVIème siècle). Deux familles de tailleurs de pierre et/ou de maçons dont je parlerais plus en détails dans d'autres articles (Lire par exemple Jean BERNAYS, Tailleur de pierres).

    Y comme Yèvre-le-Châtel #ChallengeAZYèvre-le-Châtel est le résultat du regroupement au XIXe siècle (1821) de deux paroisses : Saint-Martin de Souville (la majorité de mes ancêtres en sont originaires) et Saint-Gault de Yèvre-le-Châtel. On y trouve également deux églises : l'église Saint-Gault et l'église Saint-Lubin, près de laquelle se trouve le cimetière.

    Au XIIIè siècle, les habitants de Yèvre-le-Châtel obtiennent de l'évêque d'Orléans l'autorisation d'élever une église paroissiale dans le cimetière. Mais, à la suite de l'intervention des moines de Saint-Benoit-sur-Loire, l'évêque revint sur sa décision et les travaux furent interrompus.
    Les travaux reprirent après la guerre de Cent ans mais l'église ne fut jamais achevée. De plus, en 1708, l'évêque autorisa la vente des pierres et des matériaux tombés sur le sol, si bien que Saint-Lubin fut à la fois inachevée et ruinée.

    Les vestiges romantiques de cette église firent l'admiration, au XIXe siècle, de Victor Hugo.

    Quelques anciennes sépultures datant de la deuxième moitié du XIXème se trouvent encore au pied des murs de Saint-Lubin, qui est aussi accolée au cimetière actuel. Certaines des croix portent encore un émail avec les noms et prénoms du défunt, certains pierres tombales portent une inscription. Mais une majorité sont hélas devenues anonymes avec le temps. Aucune de celles que je peux lire ne concerne malheureusement mon arbre, mais ça n'a sans doute rien d'étonnant. 
    Car les LEGIVRE et les BERNAISSE vivaient dans la paroisse de Souville, qui avait son propre cimetière. Un cimetière qui a été déplacé/démantelé et pour lequel il n'existe aucun relevé (trop ancien, bien sûr). J'en parlerais plus en détails dans un autre article, d'ici là, je serais aller prendre quelques photographies à Souville, pour une ballade dans les pas de mes ancêtres...

    Y comme Yèvre-le-Châtel #ChallengeAZQuelques unes des anciennes sépultures au pied de l'église Saint Lubin, Yèvre le Châtel - Photographie personnelle.


    A préciser que depuis 1973, la commune est associée à la commune de Yèvre-la-Ville (d'où sont aussi originaires quelques uns de mes ancêtres). Pour les recherches et demandes en mairie, c'est donc à Yèvre-le-Ville qu'il faut se rendre.
    Concernant les archives disponibles pour cette commune, l'État Civil commence en 1675, avec quelques lacunes, presque habituelles lorsqu'elles sont anciennes.


     

     


    3 commentaires
  • T comme... Tailleur d'habits


    Parmi tous les métiers - parfois aujourd'hui disparus - exercés par mes ancêtres,
    J'ai choisi celui de POSTILLON, qui me permettra de continuer mon #ChallengeAZ Généalogique.

    P comme Postillon #ChallengeAZ

    Deux postillons se trouvent dans mon arbre. Le premier est Jean-Baptiste DEBACQ (Sosa n°210), né le 5 janvier 1771 à Cuvilly dans l'Oise, il est le fils d'un cabaretier. Il se marie avec Maxence CARDON - mais les archives de Cuvilly étant très lacunaires pour cette période, je ne saurais jamais à quelle date. S'il est d'abord mentionné comme "ménager" sur l'acte de naissance de ses premiers enfants, il est ensuite devenu "postillon".

    Pour retrouver un autre postillon, il me faut grimper deux générations plus haut et trouver François PRINCE (Sosa n°836). Fils de Charles PRINCE et Marie PAILLET, il est né à Hainvilliers - aussi dans l'Oise - le 12 février 1681. Il se marie à 25 ans avec Marie Anne AUXENFANTS, mariage duquel naîtront neuf enfants. Je n'ai pas encore effectué mes recherches sur cette fratrie, mise à part pour celui qui est mon ancêtre, Isidore PRINCE, et qui n'était pas postillon...

    La fonction de postillon consiste à mener une voiture tirée par des chevaux mais est à distinguer du métier de cocher. Alors que le cocher conduit l'attelage depuis la voiture, assis sur un siège, le postillon monte le cheval, ou l'un des chevaux (toujours, dans le cas où plusieurs chevaux forment l'attelage, le cheval de gauche) qui tirent le véhicule, et que l'on appelle le porteur. Pour les voitures de poste qui n’avaient pas de place pour un cocher, le postillon était donc seul conducteur de l’attelage.

    P comme Postillon #ChallengeAZLes différentes fonctions du postillon :

    Le postillon peut être un guide pour le voyageur qui louerait un cheval de selle au maître de poste.
    Le travail du postillon de relais est d'accompagner les voyageurs entre deux relais qui sont en général espacés de 4 à 5 lieux (16 à 20 kilomètres) selon la route et les difficultés, et de ramener ensuite les chevaux au pas, après un repos. C'est lui qui règle l'allure, et il est interdit de lui demander d'accélérer, sauf à lui payer « double poste ». Il peut accompagner six chevaux.
    Chaque relais de poste met également à disposition des chevaux « frais » pour qu'il puisse continuer sa route si besoin, par exemple, lorsqu'il achemine un colis ou tout autre courrier.

    Description des vêtements portés par les postillons :  

    Veste de drap bleu de roi, collet, revers, parements et retroussis de drap rouge, boutons de métal blanc avec ces mots : "poste aux chevaux".

    Culottes ou pantalons de peau jaune, bottes fortes ou demi fortes. Les postillons qui feront usage du pantalon de cheval ou charivari, ne pourront l'avoir qu'en drap gris mêlé de foncé, avec une bande bleu de roi sur le côté, boutonné de haut en bas avec des boutons d'os noir percés de quatre trous. Un écusson indiquant le nom du relais et le numéro de rang du postillon, porté au bras gauche, sur une bande de drap bleu, passe-poil rouge; largeur de la bande 78 millimètres. Capote manteau en drap gris mêlé, collet bleu de roi.

    Les postillons pourront porter sur le collet et leurs parements un galon d'argent de 20 millimètres de largeur; après 20 ans de service, ils porteront un second galon de même largeur au collet; et après 30 ans un autre parement.

    Source : La poste aux chevaux

    P comme Postillon #ChallengeAZ

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique