• Si vous vous êtes déjà promenés en Bretagne, et ou si vous avez, comme moi, des ancêtres bretons, vous avez forcément croisé ce tout petit mot.

    Ker est un appellatif toponymique breton utilisé le plus souvent comme premier élément d'un toponyme. Il désigne un lieu habité et de ces deux faits, un grand nombre de lieux-dits ou de villages de Bretagne commence par ces trois lettres. On le rencontre sous la forme Ker- à l'ouest et sous la forme Car- à l'est et au sud de la Bretagne

    Mais il est également très courant dans les patronymes bretons.


    Sur les registres, il faut savoir que Ker peut être abrégé par un « K barré », un K comportant une petite barre placée perpendiculairement à la base de la dernière jambe finale du K . Ou bien un K suivit d'un tiret ou d'un point. Parfois même un simple K ou K'

    K comme... Ker #Challenge AZ 2019          K comme... Ker #Challenge AZ 2019


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  • T comme... Tailleur d'habits

    Voilà une des choses que j'aime (parmi des milliers d'autres) en faisant de la généalogie: découvrir différents métiers, parfois disparus aujourd'hui. Il y a quelques années, en travaillant sur une de mes branches loirétaines, dans la commune de Dadonville (Loiret - Patronymes TAVERNIER et DESTAS en particulier), je suis tombée sur un métier que je n'avais encore jamais vu : HERBIÈRE .

    H comme... Herbière ChallengeAZ 2019Victoire Elvire FREDET est l'épouse de Lucien TAVERNIER, demi-frère de mon ancêtre Prudent TAVERNIER (Sosa n°188). Elle est née le 2 juillet 1837 à Yèvre-la-Ville (Loiret). Lorsqu'elle se marie dans sa commune avec Lucien, originaire de Dadonville, elle a 19 ans et est donc "Herbière" (avant de devenir par la suite cultivatrice, comme Lucien).

    Petit métier d'autrefois qu'on pourrait apparenté à notre herboriste d'aujourd'hui. Le ou la marchand(e) d'herbe vend des herbes comestibles et/ou médicinales. Elle n'a pas de boutique et vend ses herbes dans la rue de manière ambulante.

    Quelques jolis clichés des herbiers et herbières exerçant à Paris ont été pris par le photographe français Eugène ATGET (à gauche), connu pour ses photographies documentaires sur le Paris de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.


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