• U comme... Un militaire inconnu dans un champs de seigle...

     

    U comme... une militaire inconnu
    Registres d l'État Civil de la commune de Boynes (Loiret) - 23 mai 1798 (5 prairial An 6)

    "Le Cinq Prairial an Six de la République française, neuf heures su soir, devant nous Vulfran (?) Payel, agent municipal de la commune de Boynes soussigné, est comparu Pierre Marchand, Fossoyeur demeurant à Boynes.
    Lequel nous a représenté un extrait du procès verbal dressé hier par le Juge de Paix du canton de Boynes constatant que le même jour sept heures du soir, il a été trouvé dans un champs de seigle aboutissant sur la route de Boynes à Beaumont, commune de Boynes, le cadavre d'un homme âgé d'environ trente ans, taille de cinq pieds, cheveux noirs, sourcils épais, bouche moyenne, nez relevé, menton rond, visage plein, ayant l'uniforme et armements militaires, et qu'après avoir été exposé pendant plus de vingt quatre heures et jusqu'à ce qu'il ait eut signe de putréfaction, sans que personne l'ait reconnu, il a été ordonné qu'il lui soit donné la sépulture suivant l'usage : le dit extrait, signé Marchand juge de paix a été annexé à ce présent [acte] pour y avoir recours au besoin."

    U comme... une militaire inconnuCet extrait de procès verbal, le voici à gauche. Je ne le transcris pas car il s'y trouve au mot près ce qui a été inscrit sur l'acte de décès/sépulture.

    Qui était ce soldat ?
    Que faisait-il seul, dans ce champs de seigle, en tenue et armé ?

    Difficile de penser qu'il était accompagné, son régiment ne l'aurait certainement pas laissé en arrière, non ?

    Peut-être était-il un soldat qui partait rejoindre son régiment après une "permission" ?

    Personne ne le voyant (re)venir, a t'il été considéré comme déserteur ?

    Et d'où venait-il finalement ?

    Tant de questions laissées sans réponses...

    Ces lignes me font pensé au destin tragique de (François) Appolonius BOUTTET, un lointain collatéral qui avait été retrouvé mort loin de chez lui sur les bords de la Seine.

    Pour lui l'histoire s'était mieux terminée car son gendre l'avait identifié et il avait pu être enterré dans sa terre natale, à Givraines (Loiret).

    Je lui avais d'ailleurs consacré une chronique
    => A lire ici


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