• Voilà, vous êtes le généalogiste de votre famille. Vous voilà contaminé par le virus du chercheur d'ancêtres.
    D'heure en heure, de jours en jours et les mois passant, vous avez escaladé les branches de votre arbre, passant la cinquième voire peut-être la sixième génération et en passe peut-être, d'aller encore plus haut. Et au fur et à mesure que cet arbre grandi, le nombre de vos aïeux commence à être carrément impressionnant. Chaque nouvelle branche greffée apporte son lot de rameau.

    D comme Dilemme #Challenge AZAlors face au nombre d'individus et de possibilités, comment s'organiser ? Quelle branche suivre aujourd'hui ? Et demain ? Pourquoi celle-ci plus qu'une autre ? Un collatéral n'est pas un ancêtre direct mais après tout, je pourrais apprendre des choses surprenantes sur cet individu, son ascendance ou sa descendance si je décide de suivre sa piste.

    Je pense que nous sommes tous passés par là. Beaucoup de généalogistes se sont retrouvés face à ces questions et face à ce dilemme : "Quelle branche suivre ? Celle-ci ou celle d'à côté ?". Pour ma part, j'ai tendance à sauter d'une branche à l'autre avec plus ou moins de facilité. Souvent au gré de mon inspiration du moment, ou d'une envie subite.

    Parfois ce sont les évènements du quotidien qui me pousse vers l'une ou l'autre. Par exemple, lorsque j'ai découvert la carte postale sur laquelle se trouvait Nicolas Dutriaux, j'ai passé plusieurs jours à tenter de retrouver tout ce que je pouvais sur cette partie de ma famille à cette période en particulier. J'ai pu retracer une partie de l'histoire familiale depuis une petit village de la Somme, jusqu'au Val d'Oise.
    Lorsque qu'une lointaine cousine bretonne m'a contactée par internet, nos échanges nous ont permis de combler certains blancs, d'ajouter quelques rameaux, et de s'échanger des photographies. Je me suis mise alors à chercher des détails sur ces aïeux morbihannais. La mention d'un soldat me fait alors bifurquer sur les registres militaires, et je me retrouve très vite à éplucher la vie d'un seul individu pendant plusieurs jours.
    En réalité, je n'ai pas de chemin défini. Ni de plan infaillible pour avancer sans omettre personne.

    Tout dépend finalement de ce que vous avez choisi de faire dès le départ.

    Certains ne cherche pas à s'éloigner de la branche directe, et parfois même, ne suivront que la branche patronymique paternelle (créant un arbre agnatique) ou maternelle (cognatique), omettant de développer les branches des conjoints. Dans ce cas de figure, pas vraiment de dilemme de choix, on se contente de grimper et de voir où cela nous mène. 

    Oui mais voilà, pour ma part, j'ai choisi d'y inclure "tout le monde".

    Les frères et soeurs, les cousins, les conjoints, leurs ascendance, descendances, etc... ce qui au final donne, à l'heure où j'écris cet article, un total de 2971 individus (ça peut paraître énorme, mais certains en ont beaucoup plus que moi). Alors avec le temps, c'est difficile d'avoir une méthode parfaite. Pour ma part, je pense que je mieux est de suivre mon inspiration, sans me sentir obligée d'attaquer une branche parce qu'elle a été délaissée jusque là. C'est souvent le hasard d'une découverte ou une curiosité qui m'amène à une piste plus qu'une autre. Et si d'aventure je me trouve à la croisée de deux chemins particulièrement mystérieux ou intéressants... des recherches conjointes, si bien organisées ne sont pas impossibles. Il faut juste veiller à ne pas me perdre dans les branchages. Au risque de ne plus en retrouver la racine...




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