• TUTORIEL - F comme Filiation #Challenge AZ


    TUTORIEL - F comme Filiation #Challenge AZLa FILIATION voilà un terme essentiel, que l'on croise nécessairement en  pratiquant la généalogie. Concrètement, on parle de filiation pour désigner les liens qui unissent une personne à ses ancêtres directs.
    Il existe cependant plusieurs types de filiation.


    La filiation biologique, autrement dits tout ce qui lie une personne par les liens du sang à d'autres personnes. La filiation peut-être légitime - lorsque les deux parents de l'enfant sont mariés - ou illégitime (on dit aussi naturelle) dans le cas d'enfants nés hors mariage. Dans ce dernier cas, la filiation peut être légitimée si l'enfant est reconnu au cours du mariage des parents.

    Vous pouvez aussi établir une filiation juridique. Dans ce cas là, il n'y a pas nécessairement de liens par le sang.
    Au cours du baptême d'un enfant par exemple, un parrain et une marraine sont désignés, c'est deux personnes peuvent être de la famille ou de simples amis des parents. Il se créé alors au cours du baptême entre le parrain, la marraine et leur filleul(le) une filiation spirituelle.
    Si vous êtes face à une adoption, il s'agit d'une filiation adoptive.

    Où trouver ces renseignements sur la filiation d'un individu ?

    En premier lieu, sur les registres d"état civil. L'acte de naissance vous renseignera sur les parents et nommera au moins deux témoins, qui peuvent être ou non des membres de la famille et dans ce cas, c'est généralement précisé. Sur l'acte de baptême, le parrain et la marraine sont nécessairement mentionnés, mais la filiation biologique s'il y en a une n'est pas toujours indiquée. L'acte de mariage sera le plus riche en informations. Les parents des mariés, les témoins (souvent - mais pas toujours - des frères, sœurs, cousins...), parfois même les grands-parents, y sont inscrits. L'acte de décès rappellera les noms et prénoms du conjoint de la personne décédée et là encore, un ou deux témoins, souvent des membres de la famille peuvent y être inscrits.

    Un document intéressant, à la condition de se retrouver face à cette situation, peut être une mine d'informations sur la filiation : la dispense de consanguinité. Ces dispenses étaient obligatoires en cas de mariage consanguin, c’est-à-dire en cas de mariage entre cousins, et ce jusqu’au quatrième degré de parenté. Lors d’une consanguinité au 2e degré, c’est-à-dire entre cousins germains, la dispense devait être accordée par le Pape. Les autres dispenses étaient accordées par les évêques. Une dispense est aussi nécessaire dans le cas d'un remariage entre un beau-frère et une belle-sœur.
    Ces documents comportent parfois de véritables arbres généalogiques détaillés afin de justifier la demande de dispense de consanguinité, et peuvent ainsi se révéler précieux pour les généalogistes. L'idée étant de démontrer le degré de consanguinité. On peut alors y trouver un arbre détaillé des deux époux, remontant jusqu'à l'ancêtre qu'ils ont en commun. Ces dispenses sont généralement conservés dans les fonds des évêchés, qui se trouvent dans la série G des Archives départementales.

     


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