• J comme... Jumeaux et JumellesAyant moi-même une soeur jumelle, il y a toujours un côté amusant pour moi lorsque je trouve "une autre paire dans mon arbre. Et puis ça me permet de répondre à l'une des question que me posent, presque à chaque fois, les gens lorsqu'ils me voit avec ma soeur. Après une première question quasi systématique qui est : "Oh ! Vous êtes jumelles ?" il y a presque toujours "Il parait que c'est génétique, il y en a d'autres dans la famille ?"
    Je vous assure, j'entends très régulièrement ces deux questions, associées souvent à la remarque : "Ça doit être génial d'avoir une jumelle !"... alors... pour vous répondre, en ce qui me concerne, pas plus que d'avoir une sœur "normale".

    Du coup, trouver d'autres jumeaux dans mon arbre, j'aime bien, je me dis que eux aussi, et peu importe l’époque, ont dut entendre ce type de questions, et même provoquer quelques regards curieux.

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    A l'instant où j'écris ces lignes, j'ai 3735 individus dans mon arbre.
    Et mine de rien, j'ai trouvé 18 paires d'enfants jumeaux (et je m'inclue dans les 18). Je ne sais pas si c'est beaucoup ou non, mais je trouve que c'est déjà pas si mal. En revanche, je n'ai jamais encore trouvé de triplets... ça aurait été sympathique pourtant. Peut-être qu'un jour...

    La plus proche de moi génétiquement est Léopoldine MOREAU (la grand-mère "Poldine"), la grand-mère de mon arrière-grand-père paternel. Dans la famille, personne ne savait qu'elle avait eut un frère jumeau, François Désiré MOREAU, né donc un peu avant avant elle, ce même jour du 8 juin 1838, à La Neuville-sur-Essonne (Loiret). Leur père, Pierre MOREAU est venu à la mairie le lendemain de leur naissance et "a présenté deux enfants jumeaux, le premier de sexe masculin né hier le septième jour de juin à onze heures du soir (...)" et sur l'acte suivant, "le second de sexe féminin, né hier le septième jour de juin, à onze heures et quelques minutes du soir...(...)"
    Devenu "charretier de voiture" puis berger, François se marie à Yèvre-le-Châtel avec Judie (ou Judith) MERLET en 1863, quatre ans après sa soeur Léopoldine, qui a épousé mon ancêtre Étienne LEGIVRE à La neuville-sur-Essonne en 1859.
    Si je sais ce qu'est devenue "Poldine", qui est décédée à l'âge de 94 ans, je ne sais rien d'autre de ce frère. Je ne lui pas trouvé de descendance (pas encore), et je ne sais pas non plus où et quand il est décédé.

    Dans ma branche paternelle, j'ai retrouvé les deux neveux de mon ancêtre Alphonse BERNAISSE (Sosa n°42). Son frère Léopold BERNAISSE et sa femme Léontine BULTÉ ont eut deux fils jumeaux, Raoul et Clotaire BERNAISSE nés le 30 mars 1885. Malheureusement le premier est mort le lendemain et le second le surlendemain de leur naissance.

    Comme Raoul et Clotaire, presque tous "mes jumeaux généalogiques" sont décédés en très bas âge, et certains même, n'ont même pas eut le droit à un prénom.
    Parmi les vingt-deux enfants de François COUTURE et Sophie SAINSARD, ils auront eut d'abord "deux garçons jumeaux" morts-nés qui de fait n'auront pas été nommés. Puis quelques années plus tard, Marie et son frère Ambroise, qui décéderont quelques heures après leur naissance (Lire : Grande fratrie - Les enfants de François COUTURE et Sophie SAINSARD)

    Même schéma dans une autre très grande fratrie, deux siècles auparavant. Aymée BOURASSIN, épouse de Charles BOUTET (Sosas 2886 et 2887) mettra au monde à Givraines (Loiret), une première paire de jumeaux le 12 mars 1690. Une fille du nom de Marie et un garçon nommé Jacques. L'un et l'autre mourront à l'âge de 18 mois, à une semaine l'un de l'autre (maladie ?).
    Trois ans plus tard, deux garçons jumeaux arrivent à nouveau. Si Aignan décède à l'âge de deux mois, son frère Victor ne vivra que deux jours. (Lire : Grande fratrie - Les enfants de Charles BOUTET et Aymée BOURASSIN).

    En restant dans ma branche de Givraines (très ramifiée et vaste), j'ai trouvée deux jumelles, filles de mes sosas François POISSON (n°370) et Marie Anne TEMPLIER (n°371). Marie Anne et Marie Madeleine POISSON sont toutes les deux nées le 11 thermidor de l'an 11. Je ne sais pour l'instant rien d'autre d'elles et ne sait donc pas si elles ont vécu.


    Un peu plus loin dans le temps et dans la même branche dont l'une des bouture est partie vers la Seine-et-Marne. Mes sosas David CHAILLOT (n°2734) et son épouse Marie BIGNON/GUIGNON (n°2735) ont été les parents de deux enfants jumeaux nés le 13 octobre 1681. Un garçon nommé Barthélemy et une fille, Anne. Mais là encore, l'un et l'autre mourront en bas âge, le même jour, deux semaines plus tard.

    Voilà pour tous les jumeaux et jumelles de ma grand-mère paternelle, celle sur laquelle j'ai le plus travaillé pour le moment, car elle était la plus proche de moi géographiquement...


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    Du côté de mon grand-père paternel, vers le Morbihan et plus précisément la commune de Meslan, j'en ai retrouvé très peu pour le moment. Deux portent mon patronyme. Hélenne CARRÉ, fille de François CARRÉ et Catherine LE ROY - et donc nièce de mon ancêtre Georges CARRÉ (Sosa n°256) est née le 28 mars 1780... son frère jumeau restera anonyme car mort-né.

    Mes ancêtres Gabriel BELLEC et Jeanne SABRENIC (Sosas n°144 et 145) ont eut des jumeaux, leurs premiers nés étaient Yves et Marie "Élisabeth" BELLEC, nés tous le deux le 6 janvier 1828.

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    Si j'escalade cette fois les branches maternelles, là encore j'en ai pour l'instant trouvé assez peu (mais je n'ai pas encore tout exploré, loin de là !). Dans ma branche DUTRIAUX (du côté de mon grand-père maternel), je n'ai trouvé que des "jumeaux collatéraux", très lointains cousins de MA branche. Les seules à porter le patronyme de DUTRIAUX sont deux soeurs, Marie-Christine et Marie-Joséphine DUTRIAUX, filles de Germain DUTRIAUX et Mélanie DUTRIAUX (il faut vraiment que je me penche sur cet éventuel et à la fois fort probable cousinage entre eux deux). Toutes deux sont donc nées à Rollot  le 1er juin 1840 mais la première décèdera le 5 et la seconde le 18 du même mois.
    Leur grande soeur Divine DUTRIAUX aura à son tour des jumeaux (Lire : Dans les pas de Divine...) le 22 avril 1874, une fille Marie Marguerite LEJEUNE (qui survivra) et un garçon, Florent Georges LEJEUNE qui décèdera un mois à peine après sa naissance.
    C'est le seul cas que j'ai put trouver de "deux paires" de jumeaux si généalogiquement proches.


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    Enfin, la branche de ma grand-mère maternelle, ma branche finistérienne pour laquelle j'ai plus difficilement accès aux archives pour le moment. Tout n'est pas encore en ligne, et c'est loin de chez moi... du coup, c'est celle que j'ai le moins explorée jusqu'ici. Dans ma famille, il se dit que de ce côté la gémellité se retrouve une génération sur deux. Une chose que je n'ai pas encore vraiment tout à fait confirmée.

    Je n'ai trouvé pour l'instant que les deux fils de Léopold MARZIN et Anne STRUILLOU, nés le 31 mars 1905 à Plonéour-Lanvern. Tous les deux sont décédés en bas âge en avril de la même année (Lire : Dans les pas de Léopold MARZIN).


    Voilà pour le petit tour d'horizon de "mes jumeaux généalogiques".

    Si il y a "beaucoup" (quoique) de paire de jumeaux dans mon arbre, très peu ont atteint l'age adulte. On peut supposer que plusieurs d'entre eux soient nés prématurément (c'est mon cas après tout), ce qui peut souvent arriver dans les cas de grossesses gémellaires, et ce qui condamne ces enfants bien souvent nés à une époque où les soins médicaux ne sont pas les mêmes qu'aujourd'hui. D'ailleurs la majorité d'entre eux, s'ils ne sont pas morts-nés, n'ont vécu que quelques jours...

    En conclusion il y en a aussi effectivement beaucoup plus dans ma branche paternelle loirétaine, mais c'est surtout parce que c'est la branche que j'ai le plus escaladée. Donc est-ce "la preuve" que ma propre gémellité vient de ce côté ? Peut-être... mais peut-être pas. La suite de mes recherches me le dira !

    J'espère en découvrir d'autres, et pourquoi... des triplets !


      Illustration par mon amie Munnhay

     

     


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  • I comme... Isidore

    C'est un prénom assez rare dans mon arbre, sur les 3734 individus (au moment de l'écriture de cet article), se trouvent seulement quatre "Isidore". Et seulement un seul d'entre eux est un de mes ancêtres direct.
    Pour la version féminine, pas une seule "Isidora", en revanche dans la commune de Givraines (Loiret), j'ai vu en deuxième prénom "Isidorine".

    J'ai pu trouver en me renseignant sur l'origine de prénom qu'il est plus fréquent au début du XXe siècle, mais il a toujours été rare. Ce qu'effectivement j'ai pu constater au cours de mes recherches.

    Toutefois j'ai pu aussi lire qu'on le rencontre assez fréquemment durant les premiers siècles de la chrétienté avant qu'il ne se répande ensuite en Espagne, en Italie et dans les pays orthodoxes. "Il eut un succès particulier auprès des juifs de la péninsule ibérique en raison de la réputation de saint Isidore de Séville qui organisa de grandes missions pour les convertir. Isidore devint un prénom traditionnel dans beaucoup de familles juives intégrées, et cet usage se perpétua jusqu'au XXe siècle, en particulier aux États-Unis. En France, Isidore fut assez fréquent, du haut Moyen Âge jusqu'aux environs de 1910, en particulier dans le sud-ouest."

    Le prénom Isidore vient du grec isidôres, « cadeau, présent d’Isis ».
     

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    Les "Isidore" de mon arbre

    D'abord Isidore PRINCE, mon ancêtre (Sosa n°418). Il est originaire de Hainvillers, dans l'Oise, où il est né le 26 janvier 1720. Devenu laboureur, comme son père (qui fut aussi postillon) il épouse Marie Catherine LIENARD en janvier 1859, il a 39 et elle 25 ans. Ensemble ils auront cinq enfants. Le fils aîné, Nicolas, aura Isidore en temps que deuxième prénom.

    Judie MERLET, épouse du frère jumeau de mon ancêtre Léopoldine MOREAU, avait pour parrain un homme du nom d'Isidore MAINFERME.
     
    L'un des fils de Léopold MARZIN (Lire : Dans les pas de Léopold MARZIN...), l'oncle de mon arrière grand-mère, avait pour prénom Isidore MARZIN
     
    Enfin, en suivant une filiation bien plus lointaine et alambiquée, le beau-père d'Amédé Adonis LEJEUNE (fils des lointains, très lointains cousins Divine DUTRIAUX et Adonis LEJEUNE), s'appelait lui aussi Isidore.
     

    Isidore reste un prénom que j'ai vraiment très peu croisé au cours de mes recherches...

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